Grâce au cannabis, 93% des personnes âgées pourraient se passer de médicaments
Ce n’est pas le dealer d’en bas qui le dit, mais une étude américaine de l’Institut National de la Santé : l’usage thérapeutique réduit les prescriptions d’antalgiques et les effets secondaires.
Une étude américaine de l’Institut National de la Santé a récemment mis en lumière l’utilisation du cannabis chez les personnes âgées réduirait de 93% leur besoin en médicaments, en prescriptions d’antalgiques et leurs effets secondaires.
En France, la consommation de cannabis est interdite et l’usage médicinal n’existe pas. Aux États-Unis par contre, 13 États l’ont autorisé et à en croire les statistiques, la consommation d’herbe a carrément augmenté chez les seniors, une façon de combattre les douleurs liées à l’âge ou encore d’accompagner les traitements contre le cancer.
Pour vérifier si cet usage était efficace, une équipe du National Institutes of Health a surveillé entre 2015 et 2017 plus de 2 700 patients de plus de 65 ans ayant reçu ce type de prescription.Au bout de six mois de traitement au cannabis, 93,7 % de ces sexagénaires ont déclaré avoir moins de douleurs chroniques.
Un gain de bien-être pratiquement sans effets indésirables : de légers vertiges et la sensation d’assèchement de la bouche chez moins de 10% d’entre eux. Presque tous ont affirmé avoir une vie meilleure en ayant réduit les doses d’antalgique, voire en s’en débarrassant entièrement pour 18,1 % d’entre eux.
Une bonne alternative donc que le recours aux cannabinoïdes dont la molécule de THC agit en apaisant le système nerveux central comme le recoupe l’étude équivalente réalisée en Israël par l’Université de Ben Gourion. Voilà qui devrait donner de quoi réfléchir à notre gouvernement concernant nos EHPAD et nos maisons de retraite : rouler des joints ou préparer des space cakes.
Comme si cela ne suffisait pas, on commence même à évoquer que la marijuana participe à améliorer le sommeil, à lutter contre les glaucomes (maladie de l’œil) et pourrait retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer en éliminant une protéine toxique liée.